Juliette Clovis

Née en 1978 à Poitiers. Elle vit et travaille en Aquitaine.
Cette jeune artiste plasticienne travaille sur la femme et ses avatars. Dans une quête d’esthétisme affichée, elle livre dans ses créations sa vision du beau et de l’étrange, cherchant à hypnotiser le spectateur et à l’attirer dans son univers ultra féminin.


D’influences diverses telles le Pop Art, la photographie contemporaine, l’iconographie religieuse ou le lobrow art, l’artiste s’est peu a peu inventée un univers graphique singulier.
Le support qu’elle utilise, son medium, sa technique, interpellent et séduisent le regard du contemporain. Juliette Clovis est une « chirurgienne esthétique » du vinyle. Elle traite la matière dans la masse, la découpe et la sculpte en superpositions et en aplats sur le support plexiglas. Cette technique unique dont elle est l’initiatrice lui permet de travailler la « peau » de son original matériau – le vinyle – pour opérer sur son sujet: réinventer le canon de beauté, analyser et jouer avec les gènes et les hormones du métissage, de l’androgynie, de la modification corporelle.


Elle a participé à plusieurs expositions à travers le monde : New-York, Paris, Londres, Belgique, Séoul…
« Sur la toile Juliette, signe Clovis, son nom de famille, celui de son père décédé il y a 10 ans. Cette perte fut le déclic qui a fait d’elle une artiste dont les œuvres transpirent la féminité.


« Je suis artiste plasticienne et je travaille une technique particulière depuis 8 ans: la découpe de Vinyle sur plexiglas. Je souhaite très prochainement travailler le volume. »
Juliette ne se réclame d’aucun mouvement, pour le moment, bien qu’on distingue dans ses œœuvres une influence PopArt, notamment dans Melting Pop un tryptique coloré. Dès 2009, on découvre un nouveau style, qui mêle ses premiers amours à ses œuvres actuelles, proches du portrait de madones. 2009-2010 est une période de transition dans le travail de Juliette, c’est aussi le moment où elle quitte la capitale pour Bordeaux.


« Je pense avoir quitté à ce moment-là mes influences « naturelles », celles qui me viennent de mon entourage, de l’univers dans lequel j’ai grandi, de toutes la culture pub, média et pop qui nous entoure, pour me recentrer un peu plus sur moi, sur mes envies et mes goûts propres et faire un travail beaucoup plus personnel. »
Juliette n’entre dans aucune case et cela lui convient bien, mais si elle se rapproche d’un mouvement ça serait le Lowbrow art (De l’art sans prise de tête. ) ou le pop surréaliste.
Ses Inspirations : l’art baroque, gothique, dans l’iconographie religieuse, la photographie contemporaine, la haute couture, les tatouages, dans l’Histoire, la mythologie, les légendes »…et surtout en moi. Je ne représente que des femmes car c’est ce dont je peux le mieux parler puisque j’en suis une. Je mets un peu de moi, de mon histoire, de mes sentiments, dans chacune de mes femmes. »


Première expo « J’ai eu la chance d’être sélectionnée en 2006 pour le Salon d’art contemporain de Montrouge. J’y avais présenté une série de 8 petits tableaux avec déjà ma technique actuelle, qui représentaient des silhouettes de femmes en vinyle noir des plaques de plexi vert miroir. »

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