Nathalie Cohen est née à Casablanca en 1970. Après avoir dirigée une entreprise pendant quinze ans, elle décide de se concentrer exclusivement à sa passion originelle : l’Art Cinétique.
Subjuguée par cet art du mouvement et grâce à une technique minutieuse, géométrique et mathématiques, elle réalise une œuvre captivante caractérisée par des jeux de superposition visuelle où se confondent rigueur, profondeur et mouvement. Ses installations en méthacrylate intriguent l’œil en même temps qu’elle le sollicite activement.
Toujours à la recherche de nouveaux procédés, c’est avant tout dans le but de nous faire voyager dans une nouvelle dimension que Nathalie Cohen entend construire ces effets visuels. En exploitant ainsi une multiplicité de matériaux tels que le verre, le bois, des lampes ou encore des miroirs, l’artiste choisit de mettre en exergue tantôt la transparence, tantôt le relief.
L’ensemble éclectique de ses compositions dessinant un parcours déroutant. Ces œuvres en noir et blanc aux accents éminemment graphiques cohabitent avec des couleurs explosives et nous invitent à plonger vers un univers complexe et étonnant, celui de la troisième dimension
L’ART CINÉTIQUE, QUAND LE SPECTATEUR DEVIENT ACTEUR
L’originalité de l’art cinétique ne consiste pas seulement en l’introduction de la technologie scientifique dans l’art. Il procède à une mutation de l’œuvre d’art. La complexité qui la caractérise lorsqu’elle est cinétique déborde les catégories traditionnelles de la peinture et de la sculpture.
Elle a acquis des dimensions nouvelles : spatiales, temporelles, dynamiques, résultant des procédés énergétiques mis en œuvre par l’artiste son élaboration s’effectue par une modification animée de l’environnement (sonore, lumineux, chromatique).
Pour la réaliser, l’artiste doit requérir, par une savante agression psychique, la collaboration active du spectateur, qui participe désormais au processus de création